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Patrimoine
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Les prés-vergers

Le fond de la vallée de la Sianne, grâce à une irrigation très structurée et réglementée, permettait la production de fourrage et de pommes. Cette double fonctionnalité des parcelles est à l’origine du terme prés-vergers.

PRODUCTIONS LOCALES
Les fruits traditionnels du Pays de Massiac
Les fruits traditionnels du Pays de Massiac

Les variétés locales sont porteuses d’histoire et du caractère de notre pays d’Auvergne. C’est pourquoi, l’inventaire fruitier mis en oeuvre par l’ancienne Communauté de Communes du Pays de Massiac avec l’Agence Sirventes en 1998 représentait un précieux témoignage sur les variétés produites dans nos vallées entre 1930 et 1960. On en trouve encore beaucoup aujourd’hui.

L’inventaire fruitier réalisé en 1998-1999 a permis de déceler quelque 16 variétés de prunes, 25 variétés de poires et 57 variétés de pommes. Parmi ces variétés, beaucoup sont présentes sur tout le territoire français.

Parmi ces variétés "nationales", l’inventaire a toutefois retenu quelques exceptions :
- les variétés emblématiques pour les habitants du pays de Massiac, c’est à dire celles ayant marqué les habitudes culinaires et l’apport économique, notamment les pommes Canada et la poire Bon Papa.
- les variétés très anciennes, implantées il y a très longtemps dans le pays, devenues aujourd’hui plus ou moins rares.

Les cerises

Des résultats obtenus à l’inventaire, deux variétés locales de cerises présentes entre autres dans la vallée de la Sianne ont été déclarées particulièrement intéressante à être sauvegardées : la Negra et la Blancauda.
- La Negra correspondait aux variétés appelées "Petite Noire" dans la Lozère et Négrale dans l’Aveyron.
- La Blancauda est une cerise bicolore, jaune et rouge, redouté à tort pour ses petits vers internes.

Quatre variétés historiques ont été jugées intéressantes à conserver :
 - le Bigarreau Noir de Tartarie,
 - le Gros bigarreau Noir,
 - la Grosse Guigne Noire,
 - l’Amarelle Royale.

Concernant les prunes, l’inventaire a été plus difficile car, selon l’Agence Sirventés, les habitants du pays ne connaissent pas les noms des variétés. Néanmoins, six variétés inventoriées ont retenu l’attention des enquêteurs :
- deux variétés historiques : la Mirabelle Tardive et la Reine Claude Impériale
- deux variétés emblématiques : les Damassounes
 une variété locale : la Prune d’oeuf Marbrée, aussi appellée dans le pays "couille de coq".
- une variété pédagogique : la Reine Claude d’Oullins

Les poires

Concernant les poires, beaucoup de variétés nationales ont été inventoriées, mais cinq présentent un intérêt historique dont notamment la poire Messire Jean localement appelée Messergent.
La Poire du Curé, localement appelée Bon Papa, est considérée dans l’inventaire comme la poire emblématique du Pays de Massiac. On la trouve bien évidemment dans la vallée de la Sianne où la plupart des habitants savent bien la reconnaître.

Les pommes

Le pommier est l’arbre fruitier le mieux représenté du Pays de Massiac et de la vallée de la Sianne en particulier. Toutefois, l’inventaire a permis de constater de nombreuses confusions dans la connaissance des variétés. C’est notamment le cas des pommes Sainte Germaine qui selon les habitants sont partout présentes. En fait sont appelées chez nous Sainte Germaine, beaucoup de pommes se conservant longtemps. D’ou la confusion.
L’inventaire a retrouvé parmi les variétés nationales six qui sont d’origine ancienne et dignes d’intérêt.
Les pommes Canada, appellation locale des Reinettes Grises et Blanches du Canada, constituent deux variétés emblématiques pour les gens de chez nous. Ces deux pommes ont eu jusqu’en 1960 une importance économique non négligeable pour l’ensemble du Pays de Massiac. Par exemple, près du hameau de la Croze (Auriac-l’Eglise), plus de 200 pommiers produisaient la pomme Canada et Calville blanc notamment. Le pré-verger de La Vernède donnait environ 8 à 10 tonnes de pommes par an.

A noter également la présence du Pacheroux local (Pascharos ou Pastéiros) qui possède un pédoncule long assez fin.
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L’inventaire a été effectué dans plusieurs communes du territoire : Massiac, Auriac-l’Eglise, Saint-Mary-le-Plain, La Chapelle-Laurent, Molompize, Saint-Poncy, Bonnac.

ACTIVITE DE MASSE
La tradition fruitière dans la vallée de la Sianne
La tradition fruitière dans la vallée de la Sianne

La principale activité fruitière de masse s’est développée le long de la Sianne, dans les prés-vergers du fond de vallée qui furent jusqu’aux années 60 couverts de centaines de pommiers. La pomme a en effet connu ses années fastes de 1930 à 1960. Une activité agricole très organisée pour une production optimum.

On sait que les plus beaux vergers de la vallée de la Sianne ont été plantés aux 17 et 18ème siècles dans les combes abrités des vents sauvages de la montagne. Ils ont duré pour la plupart jusque dans le premier quart du XXème siècle.

Tous les hameaux possédaient des jardinets souvent entourés d’un muret. On y pénétrait par un portail en fer ou en bois. Quelques uns de ces lieux propices à la culture fruitière sont encore visibles dans le fond de vallée et aux abords de différents villages.

Mais, la principale activité fruitière de masse s’est développée le long de la rivière la Sianne, dans les prés-vergers qui furent jusqu’aux années 60 couverts de pommiers.
La pomme a en effet connu ses années fastes de 1930 à 1960. A cette époque où les réfrigérateurs n’avaient pas encore vu le jour, les qualités de conservation des fruits obtenus à moyenne altitude étaient très recherchés. Les pommes produites dans les prés-vergers des vallées de la Sianne, de l’Alagnon et de l’Arcueil partaient par wagons entiers vers le midi de la France et vers Paris.
Les prés-vergers de La Varnède par exemple, situés face au hameau de La Croze (Auriac-l’Eglise) donnaient en moyenne 8 à 10 tonnes de pommes par an. Plus de 200 pommiers couvraient ce petit secteur du fond de vallée (pomme d’enfer, Canada et Calville blanc).

Dans les années soixante, pour palier à la crise de surproduction de pommes les habitants et les producteurs se sont vus offrir des primes d’arrachage de l’ordre de cinquante francs par arbre. Cette prime, alors très conséquente, est l’une des causes principales de la disparition des prés-vergers dans tout le Pays de Massiac. Le fond de vallée de la Sianne s’est progressivement transformé en pacage sans arbres fruitiers. La mécanisation du travail des parcelles, le manque de suivi et d’entretien des arbres épargnés et la disparition des petites exploitations agricoles ont également contribué à la disparition de pommiers.

Le fond de vallée très productif 

La dénomination de pré-verger était liée au mode de conduite même de ces parcelles. Les gens profitaient à la fois des fruits et du foin. Les années sans fruits, il y avait toujours le foin. Celui-ci était fauché manuellement.On évitait aussi d’y mettre trop près des animaux pour éviter qu’ils abîment les arbres et qu’ils mangent les fruits. Il fallait aussi prendre quelques précautions à cause du traitement des arbres qui était réalisé avec des produits nocifs : arséniate de plomb, sulfate de cuivre...

Les arbres fruitiers, principalement des pommiers, étaient menés sur des porte-greffes franc, en plein vent.
Ils étaient relativement distants les uns des autres (environ 10 mètres).
Les poiriers et cerisiers étaient également plantés en fond de vallée, dans ces prés-vergers où, plus fréquemment, dans les jardins potagers.
Les noyers, quand à eux, étaient plantés en limite de parcelle ou le long des routes et chemins (encore visibles près du hameau de La Croze).

Production de liqueur

- l’eau de noix, remède souverain contre les maux de ventre,
- l’eau de coing pour soulager les maux d’estomac,
- du cassis,
- des cerises à l’eau-de-vie,
- l’aïgue ardente (l’eau de feu),eau-de-vie faite avec le marc de raisins


VARIETES ANCIENNES
Les fruits conservés d’une agriculture de terroir
Les fruits conservés d’une agriculture de terroir

Les habitants de la vallée de la Sianne produisaient de nombreuses espèces de fruits : raisin, notamment sur les palhàs, les pommes dans les prés du fond de vallée, les poires, dans les jardins clos, les noix grâce aux noyers sur les bords des parcelles, les pêches sur les palhàs et dans les jardins. Il s’agissait d’une agriculture de terroir, fondée sur la diversité.

L’inventaire des variétés locales passe avant tout par la mémoire des autochtones car nombre de variétés paysannes n’ont jamais fait l’objet d’écrits. Entre 1930 et 1960, les vallées du Pays de Massiac ont connu une forte activité arboricole. Les personnes qui ont aujourd’hui en mémoire diverses variétés alors présentes sur notre territoire et les pratiques culturales liées à cette production sont de moins en moins nombreuses.

Force est de constater que toutes les variétes présentes aujourd’hui dans notre environnement n’ont pas forcément été décrites. Des hybridations naturelles ont pu se produire, être reproduites et conservées car les fruits intéressaient les gens du pays. Il s’agit en fait d’un mode de sélection ancestrale : les pépins issus d’une hybridation naturelle étaient plantés les uns à côté des autres et la croissance des arbres obtenus attentivement surveillée (croissance et mise à fruit plus rapides, arbre plus fructueux, arbre le plus résistant aux gelées...). Les fruits que l’on sait encore nommer sont donc parfois très bien adaptés au terroir. Aussi, lorsque ces arbres sont présents en plusieurs exemplaires sur notre territoire, on peut considérer qu’il s’agit de variétés locales. A conserver évidemment.

Intérêt patrimonial des arbres fruitiers 

La culture des arbres fruitiers dans la vallée de la Sianne revêtait autrefois un aspect beaucoup plus important qu’aujourd’hui, tant du point de vue économique que culturel et social. L’arboriculture avait des conséquences directe sur la façon de vivre des habitants (apport d’argent, alimentation autarcique, pratiques culinaires...) L’on sait par les anciens, que chaque espèce fruitière avait un emplacement bien déterminé :

- dans les palhàs étaient plantés vigne, pêchers, abricotiers, amandiers, pruniers, cerisiers, cognassiers et parfois des figuiers.
- dans les prés-vergers fleurissaient de nombreux pommiers, accompagnés de quelques poiriers.
- dans les potagers se trouvaient surtout des poiriers, cerisiers, pruniers et cognassiers
- aux bords des chemins et des parcelles les noyers délimitaient les parcelles
- sur le couderc de nombreux hameaux poussaient les mûriers.

La tradition fruitière porteuse d’histoire

Nous sommes donc heureux de pouvoir encore aujourd’hui connaître ces variétés locales ou traditionnelles car elles constituent la connaissance des modes de vie et des traditions des générations passées. La valorisation des variétés locales, porteuse de l’histoire et du caractère de notre vallée redevient donc une possibilité. C’est ce que s’attache de faire le verger conservatoire du Pays de Massiac qui a pu sauver différents types d’arbres fruitiers après un inventaire dont la vallée de la Sianne a fait partie.

Cet inventaire mené en 1998-1999 par l’Agence Sirventes pour le compte de la Communauté de Communes du Pays de Massiac a permis de déceler quelque 16 variétés de cerises, 17 variétés de prunes, 25 variétés de poires et 57 variétés de pommes, dont bien sûr beaucoup sont présentes sur tout le territoire français.

Sources : Synthèse des inventaires fruitiers du Pays de Massiac, Agence Sirventes (1999)


ECHANTILLONS
Variétés fruitières en vallée de Sianne
Variétés fruitières en vallée de Sianne

Autrefois chaque exploitant possédait une parcelle dans les différents terroirs de la vallée de la Sianne ce qui lui permettait de mener une production variée notamment fruitière. L’inventaire fruitier de la fin des années 90 dans le Pays de Massiac a répertorié quelques variétés anciennes et locales dignes d’intérêt. Parmi elles, des spécimens présents dans la vallée de la Sianne.

Variétés recensées dans la vallée de la Sianne. Pour les cerises le Gros bigarreau noir, la Grosse Guigne Noire, le Negra et la Blancauda. Pour les poires la Messergent et pour la pomme la Pomme d’Enfer, la Sainte Germaine, Belle de Boskoop, Cox’s Orange, Borowitsky, Belle du Bois, Kondil Sinap.

CERISES

Le Gros Bigarreau Noir
(Répertoriée sur des parcelles du hameau de Chazelle, Auriac-l’Eglise))
Le bigarreau noir est aussi appelé Coeur de boeuf.
Aspect général du fruit : très grosse cerise de 9g, arrondie et légèrement réniforme. Suture bien marquée, sillon dorsal peu profond.
Caractères externes : épiderme pourpre, noir à maturité. Point pistillaire aplati. Pédoncule très court et très fortement attaché à la chair car il est inséré dans une cavité assez profonde.
Caractères internes : chair rouge veiné de blanc, pourpre autour du noyau. Chair très ferme et très sucrée. Jus pourpre abondant et tachant. Noyau plutôt allongé, semi-adhérent, de petite taille par rapport au fruit.
Utilisation locale : cerise de table et de pâtisserie (le mignard).

Grosse Guigne Noire
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-Haut)
Aspect général du fruit : poids moyen variant de 6 à 7g. Fruit arrondi. Suture et sillon dorsal peu profonds.
Caractères externes : épiderme pourpre, noir à maturité. Point pistillaire aplati. Pédoncule de taille moyenne, très fortement attaché mais inséré dans une cavité peu profonde.
Caractères internes : chair pourpre, veinée de blanc, moyennement ferme, fruit sucré. Jus rouge pourpre, moyennement abondant. Noyau libre, sphérique, de taille moyenne par rapport au fruit.
Utilisation locale : cerise de table et de pâtisserie.

Negra
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-Haut)
Aspect général du fruit : poids assez faible variant de 3 à 4g. Cerise arrondie. Suture et sillon dorsal peu profonds.
Caractères externes : épiderme pourpre moir. Point pistillaire légèrement en creux. Pédoncule moyen, fortement attaché, inséré dans une cavité peu profonde.
Caractères externes : chair pourpre, moyennement ferme. Cerise juteuse mais peu sucrée. Jus rouge à pourpre. Noyau libre, sphérique, d’importance moyenne.
Qualité dégustative moyenne.
Utilisation locale : cerise employée en pâtisserie et confiturerie.

Blancauda
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-haut)
Il s’agit d’une appellation locale. Cette variété ressemble au bigarreau Napoléon 1er mais se distingue notamment par la longueur du pédoncule et par la saveur du fruit.
Aspect général du fruit : cerise de poids moyen : 6 à 7g. Cerise allongée, suture et sillon dorsal peu profonds.
Caractères externes : épiderme vermillon sur fond jaune à maturité. Point pistillaire légèrement en creux. Pédoncule court, fortement attaché, inséré dans une cavité moyenne.
Caractères internes : chair blanc crème, ferme. Saveur légèrement sucrée, jus incolore. Fruit moyennement pourvu en eau. Noyau allongé, semi-adhérent.
Utilisation locale : cerise de table assez bonne.

Cerise du pays
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-Haut)
Aspect général du fruit : grosse cerise de 8 à 9g. Cerise cordiforme. Suture et sillon dorsal peu profonds.
Caractères externes : épiderme pourpre plus ou moins marbré. Point pistillaire très marqué, en relief. Pédoncule court, à très court, très fortement attaché dans une cavité profonde.
Caractères internes : chair colorée par de nombreux pigments rouges et veinée de blanc. Chair très ferme, sucrée. Fruit peu fourni en eau. Noyau adhérent, allongé.
Utilisation locale : très belle cerise de bonne qualité gustative. Utilisée pour la table.

LES POIRES

Messire Jean

Poire localement appelée Messergent
(Répertoriée sur des parcelles du hameau de La Bastide, Auriac-l’Eglise)
Aspect général du fruit : poids moyen d’environ 95g. Poire plus ou moins arrondie, voire conique arrondie. Fruit au contour irrégulier, bosselé.
Caractères externes : épiderme vert très largement ponctué de fauve roux. Marbrures brun roux au niveau de l’oeil et du pédoncule. Oeil ouvert, inséré dans une cuvette peu profonde aux côtes peu accentuées. Pédoncule long d’environ 29mm, arqué, présentant un léger mamelon à sa base.
Caractères internes : loges petites larges ou étroites selon les fruits, renfermant 3-4 pépins. Chair de fermeté moyenne et de texture granuleuse. Poire moyennement juteuse, très sucrée. Parfum très prononcée, très agréable.
Utilisation locale : très bonne poire à manger au couteau. Maturité de consommation : octobre-décembre.

LES POMMES

Pomme d’Enfer
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-l’Eglise)
Cette pomme présente un mélange des caractères des pommes Belle Limousine et Limousine. Elle a la dénomination locale de « Pomme d’Enfer ». Sa date de récolte se situe dans la première quinzaine d’octobre.
Aspect général du fruit : calibre moyen, hauteur de 62mm et 63mm de diamètre. Pomme conique arrondie, présentant toutefois une joue plus prononcée. Le contour du fruit est le plus souvent irrégulier.
Caractères externes : épiderme jaune vert lavé de rouge. Lenticelles fauves ou rousses. OEil mi-ouvert, inséré dans une cuvette peu profonde. Pédoncule court, inséré dans une cuvette peu profonde. Couronne mamelonnée.
Caractères externes : loges assez hautes, renfermant 3-4 pépins. La chair est ferme, blanc verdâtre à blanchâtre. Chair à texture fine. Fruit moyennement pourvu en eau, peu sucré, légèrement acidulé. Parfum assez prononcé.
Maturité de consommation : octobre-avril
Dans le pays, cette pomme de saveur moyenne était réputée pour sa longue conservation. Toutefois, pour beaucoup d’anciens, cette pomme ’n’était pas bonne à manger à la récolte ou alors la faire cuire avec du boudin.. Il fallait attendre l’hiver pour apprécier sa saveur.

La Sainte Germaine
(Répertoriée sur des parcelles d’Auriac-l’Eglise)
Cette pomme plus connue sous le nom de Pomme de L’Estre est appelée localement Sainte Germaine. Sa date de récolte se situe dans la première quinzaine d’octobre.
Aspect général du fruit : pomme petite à moyenne. Dimensions : 60mm de hauteur à 63mm de diamètre. Fruit conique arrondi au contour irrégulier, légèrement côtelé.
Caractères externes : épiderme jaune verdâtre gris fauve lavé de rouge. Lenticelles grises ou rousses. OEil fermé ou mi-clos inséré dans une cuvette assez profonde. Pédoncule moyen inséré dans une cuvette assez profonde. Couronne mamelonnée.
Caractères internes : loges petites et étroite. Chair ferme, blanchâtre à la texture mi-tendre. Pomme moyennement fournie en eau. Acidulée.
C’est une assez bonne pomme de longue conservation principalement utilisée pour la table et la pâtisserie.
Maturité de consommation : octobre-avril.

Belle de Boskoop
(Répertoriée sur des parcelles à Auriac-Haut)
Aspect général du fruit : C’est une grosse pomme de 74mm de hauteur et 85mm de diamètre. Fruit oblong présentant une joue légèrement plus développée. Fruit au contour irrégulier.
Caractères externes : épiderme jaune verdâtre gris fauve lavé de rouge et légèrement strié de rouge. Lenticelles brunes et grises. OEil fermé inséré dans une cuvette profonde. Pédoncule long de 23mm inséré dans une cuvette profonde. Couronne mamelonnée.
Caractères internes : loges de taille moyenne renfermant un nombre très variable de pépin (en moyenne 2). Chair mi-ferme, jaunâtre. Texture fine. Pomme peu juteuse, douce, au parfum très prononcé.
C’est une bonne pomme pour la table et les pâtisseries.
Maturité de consommation : octobre-décembre.

Cox’s Orange
(Répertoriée sur une parcelle à Auriac-l’Eglise)
Pomme appelée Reinette Orange du Cantal et Pomme Beurre par certains particuliers d’Auriac-l’Eglise.
Aspect général du fruit : calibre moyen de 52mm de hauteur et 61mm de diamètre. Fruit au contour le plus souvent régulier.
Caractères externes : épiderme jaune orangé strié de rouge. OEil mi-ouvert inséré dans une cuvette peu profonde. Pédoncule moyen inséré dans une cuvette assez profonde. Couronne unie.
Caractère interne : chair blanchâtre. Pomme douce légèrement sucrée et suffisamment pourvue en eau.
C’est une bonne pomme de couteau.
Maturité de consommation : octobre-décembre.

Borowitsky
(Répertoriée au hameau de La Bastide, Auriac-l’Eglise)
Pomme appelée localement « Pomme d’Eve ».
Aspect général du fruit : pomme assez grosse de 59mm de hauteur pour 71mm de diamètre. Fruit au contour irrégulier.
Caractères externes : épiderme jaune vert lavé et strié de rouge (fond brunâtre). Lenticelles vertes cerclées de blanc. OEil fermé inséré dans une cuvette étroite et assez profonde. Pédoncule court et fin inséré dans une cuvette profonde. Couronne mamelonnée à bosselée.
Caractères internes : chair blanchâtre, mi-ferme. Pas de parfum particulier.
Pomme idéale en pâté et compotes.
Maturité : août

Belle du Bois
(Répertoriée sur une parcelle à Auriac-Bas)
Pomme appelée localement « Pomme banane ».
Aspect général du fruit : grosse pomme de 70mm de hauteur et de 80mm de diamètre. Fruit au contour irrégulier.
Caractères externes : épiderme jaune vert. Lenticelles blanches ou noirs cerclées de blanc. OEil fermé à mi-clos inséré dans une cuvette assez profonde. Pédoncule court inséré dans une cuvette peu profonde. Couronne mamelonnée.
Caractères internes : chair blanc verdâtre.
Pomme plutôt fade. Dégustation de qualité gustative moyenne.
Maturité de consommation : octobre-décembre

Kondil Sinap
(Répertoriée sur une parcelle du hameau de La Bastide, Auriac-l’Eglise)
Aspect général du fruit : pomme de calibre moyen de 65mm de hauteur et de 64mm de diamètre. Fruit au contour irrégulier.
Caractères externes : épiderme vert jaunâtre lavé de rouge foncé. Lenticelles brunes noirâtres. OEil mi-clos inséré dans une cuvette peu assez profonde. Pédoncule cout inséré dans une cuvette assez profonde. Couronne bosselée.
Caractères internes : chair blanc verdâtre.
Pomme peu juteuse laissant un effet pâteux.
Maturité de consommation : octobre-décembre

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Extrait du rapport de l’inventaire fruitier consultable à la Communauté de Communes du Pays de Massiac, 47 rue Jean Lepine, 15500 Massiac, Tel : 04 71 23 07 11.
L’inventaire fruitier du Pays de Massiac a répertorié 16 variétés de cerises, 17 variétés de prunes, 25 variétés de poires et 57 variétés de pommes. Certaines de ces variétés sont toutefois présentes sur tout le territoire français.


CULTURES EN TERRASSES
Des espèces fruitières avec la vigne sur les palhàs
Des espèces fruitières avec la vigne sur les palhàs

La culture en terrasse très présente sur les côtes de la vallée de la Sianne les mieux orientés principalement dévolue à la vigne produisait également une diversité de fruits particulièrement appréciée. Les pêcher, abricotiers, cognassiers et pruniers étaient plantés en complément de la vigne et non en verger. Leur emplacement était toutefois très codifié se souviennent les plus anciens du pays.

Les pêchers étaient plantés au centre de la vigne car l’ombre de cet arbre est légère et il apprécie que la terre soit travaillée à son pied. « Dans le temps, on n’aurait pas pensé avoir une vigne sans pêcher, se souvient un ancien de Blesle. C’était un régal, pendant les vendanges, de manger les pêches sur l’arbre. Quand un pêcher donnait des rejetons, on les greffait sur place et on les replantait l’année d’après... ».

Les cognassiers étaient plantés le long des tranchadas pour profiter de leur humidité.

Les pruniers et les cerisiers se trouvaient en bordure de palhàs du fait de l’importance de l’ombre portée.

Ces arbres fruitiers plantés sur les palhàs étaient des arbres d’agrément. Ils n’étaient ni exploités ni plantés en verger. Leur production était destinée au seul usage familial.

Contre les murs en pierre sèche des terrasses et entre les rangées de vigne, il était fréquent de trouver quelques pieds de fraisiers ou d’autres fruits. Et lorsque le palhàs était situé à proximité d’un hameau, on y trouvait aussi des fleurs.

EPOQUE
Un patrimoine fruitier en disparition
Un patrimoine fruitier en disparition

Hérité d’un travail de plusieurs siècles, le patrimoine fruitier de notre vallée est en voie de disparition. Les prés-vergers sont devenus de simples prairies de fauche où pointent ici et là quelques arbres fruitiers à hautes-tiges. Les près-vergers quittent progressivement le paysage et avec eux s’en va une tradition arboricole. Seuls quelques spécimens ont survécu aux effets du temps.

Ancien pré verger aux abords du village d’Auriac-l’Eglise

Traditionnellement, la concentration des vergers se situait dans le fond de la vallée de la Sianne non loin des hameaux entre Vazeille hameau de la commune de Blesle et Alagnon hameau de la commune de Molèdes, sur environ dix kilomètres.

Si ces vergers traditionnels ne marquent plus le paysage, ceux-ci ont eu durant des décennies un grand intérêt pour la population locale.

Un intérêt écologique

Issus du travail de générations d’habitants de la vallée, les près-vergers constituaient un écosystème à part entière, d’une grande richesse faunistique. A ce milieu de prairies naturelles étaient associées des espèces végétales assez diverses et une faune très variée. Par ailleurs, la présence fréquente de cavités en verger traditionnel, d’arbres creux ou d’arbres morts, offraient un refuge à de nombreux oiseaux, mammifères et insectes.

De même, l’implantation de vergers sur un espace de la vallée de la Sianne constituait des cordons de communication pour certaines espèces animales.
La présence d’insectes était intimement liée au verger à hautes tiges sur prairie naturelle. Cette présence était notamment indispensable à la pollinisation et donc à la fructification (abeilles et bourdons) mais aussi les insectes jouaient un rôle fondamental dans la préservation des parasites des arbres et des fruits.

Les vergers ont par endroit servit de gîte aux chauves-souris qui appréciaient ce milieu semi-ouvert. Aujourd’hui elles ne sont plus présentent qu’aux abords des galeries des anciennes mines d’antimoine principalement vers Fournial-bas.
L’oiseau le plus symbolique des vergers traditionnels était la chouette chevêche qui appréciaient particulièrement les espaces délaissés par l’agriculture intensive, c’est pourquoi, nous repérons encore sa présence ici et là dans le fond de vallée.

Un intérêt culturel

L’entretien des prés-vergers supposait la connaissance de savoirs et de savoir-faire spécifiques. L’arboriculture mettait en jeu une grande diversité de techniques, résultat de dizaines d’années de pratiques et d’expérimentations.
Au 19ème siècle, pas de traitements phytosanitaires, les anciens connaissaient cependant les opérations qui leurs permettaient de conserver les fruits : choix du sujet, l’importance de la greffe, la taille d’entretien, les soins aux arbres, la conservation des fruits...Cette intelligence paysanne, autrefois banale se transmettait de génération en génération. On savait entretenir un rapport privilégié avec la nature environnante.
La diversité des variétés permettait la consommation des fruits frais toute l’année en combinant les variétés précoces et tardives. Au plan des usages, il existait donc un grand nombre de valorisations culinaires : cidre, pompe aux pommes, poiré...

Comme pour les moissons, les travaux des prés-vergers étaient aussi l’occasion de se retrouver en famille et entre voisins pour des journées de ramassages des fruits, journées fatigantes certes mais qui n’en était pas moins conviviales et constituaient un lien entre les générations.
Après les années 1950, les prix des pommes sont tombés. Les arbres à hautes tiges des prés-vergers ont commencé à être délaissés. Le phénomène s’est accéléré à partir des années soixante dix ou les prés-vergers sont devenus petit à petit simplement des prairies de fauches ou des pâtures. La pomme, autrefois cueillie avec soin à l’échelle (écharon) ou à la gaule, n’était même plus ramassée au sol. Débute alors dans la vallée de la Sianne et dans de nombreux endroits en Auvergne une grande vague d’arrachages, parcelle par parcelle. Dans les années soixante pour palier à la crise de surproduction de pommes les habitants producteurs se sont vu offrir des primes d’arrachage de l’ordre de cinquante francs par arbre. Cette prime accentuera la disparition des près vergers de la vallée de la Sianne. Depuis, le temps a fait son oeuvre et les parcelles du fond de vallée qui possèdent encore quelques arbres fruitiers de cette époque font figure d’exception.

Un héritage encore présent mais pour combien de temps

Sans usage et sans valeur économique, les derniers pommiers de la vallée de la Sianne disparaissent petit à petit avec le vieillissement. Aucune plantation n’a eu lieu ces trente dernières années.
Aux nombreuses menaces naturelles, souvent liées au manque d’entretien, les derniers arbres subissent les effets du temps :
- la colonisation par le gui : espèce parasite véhiculée principalement par les merles et les grives, ce végétal s’ancre directement à l’arbre par des racines suçoirs. Lorsqu’il envahit un pommier, il amenuise ses facultés de survit et peut entraîner le dessèchement complet, donc la mort. Par ailleurs, le gui, en constituant des masses importantes sur les pommiers, joue également, par ses feuilles persistantes, un rôle d’accumulateur de neige qui entraîne souvent la casse hivernale. Notons cependant qui les arbres peuvent supporter le gui lorsqu’il est en quantité limité.

- la rupture des charpentières : sur les vieux arbres laissés sans entretien on assiste à une augmentation lente mais finalement conséquente de la ramure. Il arrive un moment, les années ou il y a beaucoup de fruits, ou une charge de l’extrémité des branches entraîne des ruptures, l’arbre étant totalement déséquilibré.

- le déracinement : dans le fond de vallée, les fruitiers n’ont pas un enracinement très important car la terre végétale se limite à une épaisseur ne dépassant pas un mètre. La pénétration verticale des racines est alors limitée. L’arbre adopte un type de développement racinaire de type traçant offrant moins de résistance aux coups de vents.

-les champignons : le chancre est très fréquent sur les pommiers infectés par les plaies de taille, le débroussaillage, le frottement des vaches... Une fois décollée, l’écorce laisse voir le bois qui prend une teinte noirâtre. Ces mêmes arbres sont souvent touchés également par le gui.

- les causes humaines : c’est avant tout la modification de l’agriculture qui est à la base de l’abandon des vergers en plein vent. Reconnaissons que ces arbres qui existent encore, sans rentabilité, ont du mal à cohabiter avec les pratiques mécanisées même en alignement. Le passage des tracteurs dans les petites parcelles, le matériel de fauche, l’enrubannage sont autant d’éléments techniques qui sont difficiles d’emploi avec des arbres.
La mise en pâture des vaches entraîne le piétinement au niveau des racines des pommiers. Le voisinage pomme-vache devient des plus délicats. L’arbre est devenu une gêne.

En disparaissant de l’économie locale, les prés-vergers de la vallée de la Sianne quittent progressivement le paysage. Et avec eux s’en est allé une tradition arboricole qui a fortement marqué le pays et son économie.

VERGERS VIVRIERS
Les fruitiers de façades
Les fruitiers de façades

Traditionnellement on trouvait dans la vallée de la Sianne diverses plantations fruitières qui agrémentaient les façades des bâtiments d’habitation et des granges jusqu’à environ mille mètres d’altitude. Ce mode original de culture vivrière présent dans toutes les régions est devenu rare dans nos villages du Cézallier. Deux variétés s’observent encore ici et là : le poirier et la treille de vigne.

Des poiriers étaient palissés le long des murs bien exposés au soleil. Le plus bel exemple encore présent aujourd’hui et assez spectaculaire se trouve sur la façade de la première école de Molèdes au centre du village. Il produit toujours chaque année beaucoup de fruits.

La présence de la vigne en façade était aussi fréquente dans les hameaux du fond de vallée. La treille jouait un rôle à la fois de production et de décoration. Peu de treilles ont survécu à la modernisation des constructions et au revêtement des vieux murs de pierres.

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