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Patrimoine
L’eau
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Les sources ferrugineuses

Le département du Cantal est l’une des contrées de France ou l’on observe le plus grand nombre de sources minérales acidules, salines et ferrugineuses, mais la plupart fournissent très peu de débits et ne peuvent donc devenir objet d’une exploitation importante.

La présence d’une dizaine de sources salées dans la vallée de la Sianne n’est d’ailleurs pas un phénomène rare en Auvergne, mais il reste étonnant lorsqu’on le découvre au point d’émergence à la surface de la terre.Présentation des trois principales sources ferrugineuses du fond de vallée.

COUPE JAMBES
Source de Chantejail
Source de Chantejail

La source, toujours répertoriée sur les cartes de l’IGN, est connue depuis fort longtemps par les habitants du secteur et bien au-delà, à Blesle et Massiac.

La source ferrugineuse du bois du four est située dans un site sauvage en contrebas du village de Chantejail sur le ruisseau du Roulier entre Chazelles et Terret.

Entourée par un mur en pierre, fermée par une grille en fer, la résurgence est par intermittence agitée par des bulles de gaz. Canalisée, l’eau arrive dans une sorte de réservoir carré en pierre recouvert d’une croûte rouge sang signe de sa forte teneur en fer.

L’accumulation du gaz carbonique expulsé vers la surface ne se concentre pas uniquement à la source. Le phénomène se reproduit aussi dans le ruisseau du Roulier d’où s’échappent dans un mouvement perpétuel des myriades de bulles gazeuses.

Au début du 20ème siècle on pouvait se procurer l’eau gazeuse et ferrugineuse de Chantejail à Blesle et à Massiac. Les anciens qui se rappellent y avoir goûté disent que l’eau de cette source ouvre l’appétit, mais coupe les jambes de celui qui fait un gros effort après sa consommation . Elle semble meilleure avalée sur place que ramenée dans une bouteille.

De nombreuses familles de Chazelles et Terret se souviennent d’avoir bu l’eau de la source, les points d’eau n’étaient pas très nombreux dans cette partie de la vallée. Mais il fallait la recueillir avec précaution. "On prenait soin disent-elles de vider le réservoir pour laisser revenir une eau propre avant de remplir quelques bouteilles".

Si sa date d’exploitation artisanale est incertaine, l’on sait par contre que vers 1910, une femme de Massiac venait avec son cheval et sa carriole remplir des bouteilles qu’elle revendait sur le marché.


L’EAU DE LA MINE
La source de la Pyronnée
La source de la Pyronnée

La source ferrugineuse bien cachée dans le bois de Combalut (Feydit/Chanet), près de l’ancienne mine d’antimoine, est connue depuis de nombreux siècles sous le nom de « Source de la Pyronnée de Conches ».

Pour découvrir aujourd’hui la source de la pyronnée, il faut emprunter le pont en dos d’âne sur la Sianne et suivre un étroit chemin qui conduit à mi-pente du versant près d’une ancienne mine d’antimoine (Chanet/Feydit) dont l’ouverture porte encore le bois de soutènement de la galerie.

Un abri en pierre, autrefois fermé par un portail, protège la source. Au fond, une margèle accueillait durant l’exploitation de la mine une statuette de la vierge, mise là par les mineurs.

La couleur rouge, au niveau de la résurgence et de l’écoulement des sources, est liée aux oxydes de fer formés lors du contact du fer dissous dans l’eau minérale avec l’oxygène de l’air.

Une description de 1828

L’édition de 1828 du Dictionnaire statistique du Cantal décrivait ainsi la source de la Pyronnée : "La source de la Pyronnée, qui est très anciennement connue, est située vers la partie la plus basse d’un taillis de hêtres qui recouvre les pentes du communal de Combalu. A sa sortie du granite, elle est divisée en plusieurs filets qui se réunissent dans un petit bassin, au-dessus duquel est construite une cabane en maçonnerie.

L’eau minérale est claire, limpide, inodore, d’une saveur piquante et agréable ; sa température est de plus de 10 degrés centigrades. On remarque sur son passage une boue rougeâtre assez abondante.

Les eaux de la Pyronnée renferment de l’acide carbonique, du bicarbonate de fer, et de petites quantités de bicarbonates alcalins et terreux. On n’a point encore fait une analyse complète de ces liquides.

Les observations recueillies par les docteurs Farradesche-Chaubasse, Labranche et Mourguye, tendent à prouver que ces eaux sont utiles dans l’atonie du tube digestif, la chlorose, la leucorrhée, le catarrhe vésical chronique et la convalescence des fièvres intermittentes. Elles sont assez fréquentées pendant la bonne saison : les buveurs trouvent des logements à l’hôtel du Moulin-de-la-Pyronnée. (lui est situé à 400 mètres au dessous du communal de Combalu".

La source et sa fontaine inonde en permanence l’ancien carreau de l’ancienne mine d’antimoine

LA FONTAINE SALEE
Source de Favarède
Source de Favarède

La source du bois de Favarède, en partie canalisée, facilement repérable par les traces rougeâtres qui marquent son passage sur la roche, est située en fond de vallée, non loin de la Sianne.

La fontaine salée de Favarède, accessible à quelques mètres de la départemental du fond de vallée, est communément appelée par les anciens de Vèze et de Molèdes « la fontaine salée ».

Cette source est en partie canalisée par un petit tuyau installé par les utilisateurs des villages environnants. Le conduit laisse échapper en permanence un léger filet d’eau au fort goût de sel.


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