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Patrimoine
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Roches et rochers

300 MILLIONS D’ANNEES
Le phénomène d’inversion des reliefs
Le phénomène d’inversion des reliefs

L’évènement principal qui a transformé le relief de notre région, c’est l’érosion. Les éruptions terminées, les reliefs volcaniques sont devenus la proie de l’érosion. Les rivières ont creusé de profondes vallées dans les roches les plus tendres ou les plus altérées et ont laissé en relief les édifices formés des roches les plus dures.


Le plissement hercynien (aire primaire, 300 millions d’années) a eu comme effet le soulèvement des terrains et la déformation des couches de roches. A cette époque, des mouvements de l’écorce terrestre ont formé, sur ce qui forme la France d’aujourd’hui, les premiers massifs montagneux : le Massif Central, le Massif Armoricain et les Vosges. D’autres plissements par la suite, accompagnés de fractures et de failles, ont contribué à la formation du Massif Central

Le Massif du Cézallier sur lequel se trouve notre territoire est marqué par deux types de formation géologique. Un socle ancien formé principalement de roches métamorphiques et granitiques d’une part et un édifice volcanique complexe qui a recouvert le socle ancien.
Les roches qui forment l’environnement paysager actuel que nous pouvons observer dans notre secteur sont de formation très anciennes pour le socle primaire et assez ancienne pour les roches volcaniques. C’est pourquoi nos édifices volcaniques, datés entre 7,8 à 2,5 millions d’années, sont très usés et n’ont pas l’apparence des volcans représentatifs de la spectaculaire chaîne des Puys qui sont beaucoup plus récent et même très jeunes à l’échelle du temps géologique (entre 95000 à 6000 ans).

L’évènement principal qui a transformé le relief de notre région, c’est l’érosion. Les éruptions terminées, les reliefs volcaniques sont devenus la proie de l’érosion. Les rivières ont creusé de profondes vallées dans les roches les plus tendres ou les plus altérées et ont laissé en relief les édifices formés des roches les plus dures. L’enfoncement progressif de la Sianne et de l’Alagnon par exemple a entraîné l’inversion des coulées.

Celles-ci, d’abord logées dans la partie basse d’une topographie, en sont devenues progressivement des points hauts grâce à leur résistance à l’érosion linéaire.
Cette inversion du relief s’est accompagnée de la régularisation progressive des surfaces de coulées. Les énormes quantités de laves qui se sont écoulées chez nous tout au long de cet épisode volcanique et principalement au début, ont rempli les vallées et les dépressions existantes. Depuis ces coulées de laves devenues très dures, forment des falaises et des plateaux dans notre paysage.

Des cratères d’explosion qui formaient un creux dans le paysage à sa formation, puis un lac rempli d’eau, puis un lac rempli de lave, se retrouvent de nos jours comme des points culminants visibles partout sur notre territoire, par exemple le Signal du Luguet.

D’un édifice formant un cône, vision typique classique du volcan dans la mémoire collective, il ne reste chez nous le plus souvent qu’un résidu de culot de la cheminée formant un suc ou un neck basaltique.

Les deux profondes vallées de notre région d’exploration, la Sianne et l’Alagnon ont mis à jour les socles les plus anciens qui se sont formés à de grandes profondeurs dans des conditions de températures et de pression très élevées. C’est pourquoi nous trouvons dans notre environnement des roches issues du socle primaire de la terre. Un patrimoine minéral exceptionnel.


AFFLEUREMENTS
La pierre du fond de vallée
La pierre du fond de vallée

La route départementale 9 qui serpente au fond de la vallée de la Sianne nous permet d’accéder à une série d’affleurements de roches métamorphiques du socle primaire.

Dans le fond de la vallée de la Sianne on a des Gneiss et des Amphibolites.
Les Gneiss sont des roches formant une foliation ou les lits formés de minéraux sombres (Micas noir, Amphiboles) alternent avec des lits formés de minéraux clairs (quartz et félopathes). C’est cette foliation qui permet le débit en dalles de ces roches.

Les amphébolites sont des gneiss très riches en minéraux sombres (amphiboles). Ces roches qui forment des lentilles plus ou moins importantes aux environ du hameau de La Croze notamment (Auriac-l’Eglise), sont dus au métamorphisme de laves très anciennes et très antérieures au volcanisme du Cézallier.

Le débit en dalles présentant deux faces parallèles de cette roche on permis leur utilisation pour la construction de murs en pierre sèche, de dallages et même pour la couverture de toits pour les plus fines, les lauzes.
La lave basaltique présente aussi des faciès de débits en dalles qui ont facilité au cours des siècles passés la construction massive de murs et de cabanes vernaculaires en pierre sèche.
L’une des raisons du nombre impressionnant de ponts de tradition gallo-romaine, c’est que les pierres pour les construire se trouvaient à proximité. On a surtout utilisé les gneiss et les amphibolites formant des dalles et des prismes à faces parallèles.


PATRIMOINE

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La Sianne, notre rivière

Cascades : la magie de l’eau

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