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TRAVAIL DU SOL
Des usages et instruments aratoires millénaire (1)
Quand les anciennes populations ont compris qu’après la simple cueillette de graines elles pouvaient produire en « ressemant » artificiellement par enfouissement , elles ont cherché à travailler le sol en le « défonçant » pour enfouir ces graines. Au cours des siècles plusieurs méthodes du travail de la terre ont parfois perduré même si des techniques plus élaborées sont apparues selon les régions, la nature des sols, la taille ou l’emplacement des parcelles cultivables.
Les paysans ont d’abord creusé le sol avec des bâtons, des bêches, des pioches, des houes... puis ils ont utilisé la force animale pour tirer des engins de labour, l’araire et la charrue... des étapes importantes dans l’histoire de la culture des céréales.
Un travail de poussée
Les paysans ont d’abord creusé le sol à l’aide de bâtons entièrement en bois ou terminés par une pointe ferrée .Ensuite sont apparues les « bêches » La partie qui travaillait le sol en le retournant était plus ou moins en fer, le manche en bois servant de levier pour pousser la panne et aussi retourner la terre .
La panne possédait une douille ou un pic pour se fixer au manche . Certaines bêches ne possédaient que l’extrémité de la panne en fer sur laquelle le manche constituait aussi le restant de la panne. Pour pouvoir travailler en appuyant pour couper le sol il existait un appui latéral faisant partie de la panne ou du manche ; celui-ci pouvait aussi se terminer par une partie transversale prenant appui sur la poitrine du « laboureur » . Les pannes pouvaient être pleines ou à dents . Jusque là on travaillait en reculant .C’était un travail de poussée .
Un travail d’outil lancé
Viendront par la suite les « pioches » ou houes avec lesquelles on travaillait en avançant (on marche donc dans le sol déjà travaillé). Elles possédaient une panne ayant un angle fermé plus ou moins avec le manche selon si on voulait travailler profondément ou pas (simple décapage ou véritable défonçage) .Les manches étaient fixés dans la soie de la panne-extrémité pointue – ou dans une douille. Ici aussi les pannes pouvaient être pleines ou à dents . C’était un travail d’outil « lancé » .Jusqu’à ce point technique les hommes seuls effectuaient le travail de la terre.
Des traces très anciennes
Il y a 3000 ans la population du Cézallier travaillait déjà la terre, des traces de sillons attestant l’usage très ancien de l’araire dans le Cézallier ont été mis à jour par les fouilles archéologiques effectuées sur le plateau de Lair (Laurie) et sur le petit plateau basaltique du Suc de Lermu (Charmensac).
Sur le plateau de Lair de Laurie ces fouilles ont permis de révéler sur des dalles du substrat d’un tumulus la présence de rainures. Les archéologues ont interprété ces mini-sillons comme le résultat de labours de l’araire pratiqués avec un soc métallique à l’âge du bronze.
Au Suc de Lermu un soc d’araire en fer a été mis à jour en 2022. L’objet, le seul découvert en Auvergne, témoigne de labours par les populations il y a plus de 3000 ans.
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