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    Et la vapeur naquit (2)

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  • MECANISATION DU BATTAGE

    LES BATTEUSES (1)

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  • EVENEMENT D’AUTOMNE

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    Evènement incontournable avant l’hiver, la 28ème fête de la pomme et des Palhas les 26 et 27 octobre à Massiac accueillera notre exposition qui a connu un grand succès cet été : "Du grain au (...)

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LES DERNIERES MISE EN LIGNE

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TRAVAIL DU SOL

La charrue, dernière évolution de la traction animale (5)

L’évolution importante pour le travail de la terre fut la mise au point d’un versoir remplaçant la pointe métallique : c’est la charrue. Elle permettra de retourner le terre . C’est le système qui perdure jusqu’à nos jours avec beaucoup de perfectionnements. Au début seule la partie coupant et retournant la terre était métallique, ensuite son support la fixant au timon le sera aussi. On lui adjoindra plus tard un coutre ou couteau pour couper le sol avant retournement.

La charrue possédait un ou deux mancherons. Les premières charrues n’avaient qu’un seul soc-versoir ce qui obligeait à labourer en « planches ». On creusait la première raie au milieu du champ et ensuite on tournait autour de celle-ci pour effectuer les autres raies. On fabriquera ensuite des charrues à deux socs réversibles, les brabanettes ou charrues massiacoises .

L’utilisation du fer devenant plus courante et moins coûteuse, seront fabriqués les brabants entièrement métalliques . Ils reprendront , en les perfectionnant, les dispositifs des charrues : roues avant, coutre, socs réversibles , réglages en profondeur et largeur de la raie. Ils seront tractés par des bœufs ou des chevaux à l’aide d’une chaîne . Ce sera la dernière évolution de la traction animale pour labourer .

Le cultivateur à dents 

Outil de base en agriculture un cultivateur est un outil aratoire muni de dents souples adaptées pour différents travaux du sol comme la préparation des lits de semences ou de déchaumage. Ce modèle adapté pour un attelage possède deux manettes permettant d’ajuster la profondeur du labour par la pression des quatre dents.

Lorsque le cultivateur passait sur la surface à travailler, les dents fendillaient la terre et produisaient des sillons d’une profondeur maximum de 30cm.

Muni d’un étançon flexible reliant les dents au châssis, celles-ci pouvaient fléchir ou se déplacer lorsqu’elles rencontraient un obstacle. Si une dent entrait en contact avec un obstacle, les autres dents continuaient à travailler à la même profondeur.

Le principe de cet ancien instrument aratoire est toujours utilisé par le machinisme agricole adapté aux tracteurs.

Le tracteur remplace les boeufs

A l’arrivée des tracteurs, principalement au milieu du 20ème siècle on continua dans notre région quelque temps à utiliser le brabant ; le tracteur servant uniquement à la traction . La mise au point sur les tracteurs des « relevages » arrière a permis de relier directement la charrue (on reprend l’ancien nom) pour la traction, le relevage et le retournement du soc en bout de raie de labour .

Les premières nouvelles charrues motorisées étaient alternatives. On abaissait un soc ou l’autre pour pouvoir faire les allées et retours dans le champs . Ensuite sont arrivées les charrues « quart de tour » et les charrues réversibles comme l’étaient les brabants. Les tracteurs devenant de plus en plus puissants on utilisera des charrues à deux, trois.. socs . L’hydraulique et les commandes électroniques ont progressivement remplacé les différents mécanismes de levée, retournement et réglages .