• PRATIQUES DE BATTAGE DES CEREALES

    Techniques et petites machines pour battre (2)

    Avant l’utilisation des premières mécaniques facilitant la séparation des grains de l’épi, les paysans ont utilisé des versions variées de méthodes et d’outils agricoles : le chaubage, la forme (...)

  • PRATIQUES DE BATTAGE DES CEREALES

    Le fléau, instrument rudimentaire mais décisif (1)

    Après la récolte des céréales dans les champs tout reste à faire. Le battage des céréales était une opération incontournable consistant à séparer les graines de l’épi. Au fil du temps les (...)

  • Les quatre cloches de Saint Pancrace (3)

    Les cloches en activité dans le clocher de l’église Saint Pancrace sont au nombre de quatre. C’est le seul clocher de la vallée de la Sianne qui a reçu une cloche durant le XXème siècle.

  • TABLE D’AUTEL

    L’autel néo gothique de l’église d’Auriac

    L’autel de l’église Saint-Nicolas d’Auriac est un bel exemple du mobilier néo-roman. La façade de la table d’autel est ornée de cinq arcades de style roman reposant sur des colonnettes entre (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le char de la moisson (6)

    Indispensable dans la vie agricole d’autrefois, le char à quatre roues, ou char à échelles, était le moyen traditionnel utilisé pour le transport des gerbes de céréales jusqu’à la ferme. (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    La mise en pignon ou plangeou (5)

    Après la création des moyettes, les moissonneurs formaient des pignons de gerbes, chacun correspondant environ au contenu d’un char. Pour les réaliser on rangeait les gerbes à plat sur le sol, (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le traîneau à céréales (4)

    Le traîneau ou lège tiré par la force motrice des bœufs participait sur certaines grandes surfaces moissonnées à rassembler les gerbes de blé nécessaires à la confection d’un pignon. Il (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Le liage des gerbes (2)

    Quand le blé était coupé et mis en javelles, on procédait au liage des gerbes bien sèches au fur et à mesure. On liait les gerbes car sans cette opération la manipulation de la moisson aurait (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    La mise en moyettes des gerbes de blé (3)

    Une fois liées les gerbes étaient mises en petits tas appelés moyettes et laissées sur place quelques jours afin que le grain continue de mûrir et sèche. Ces petits tas étaient composés de cinq (...)

  • RAMASSER LA MOISSON

    Des manipulations pour une précieuse récolte (1)

    Avant l’arrivée du blé moissonné à la ferme, toute une série de manipulations suivait : mise en javelles, retournement éventuel pour un séchage, confection du lien des gerbes, mise en moyette et (...)


Patrimoine
Le pays
A+  A-    Imprimer

Routes et chemins

TRACE MILLENAIRE
La voie romaine Brioude-Figeac
La voie romaine Brioude-Figeac

Dans notre région, la voie de communication par laquelle s’est diffusée la romanisation, c’est la voie Brioude-Massiac-Figeac.

Cette voie antique secondaire franchissait la rivière Alagnon au gué de Grenier-Montgon, gagnait le Bru de Charmensac et filait vers le col de Combalut non loin d’Allanche.
Sur le plateau de La Bousseloeuf/Le Bru, des morceaux de cette voie romaine bordée de murets, sont toujours visibles.
On peut emprunter à pieds cet itinéraire en imaginant cette époque où le pays s’humanisait durant la "Paix romaine".

 

ITINERAIRES ANTIQUES
Chemins pastoraux bordés de pierres
Chemins pastoraux bordés de pierres

La vallée de la Sianne garde encore sur les plateaux, sur les côtes et les vallons, les traces de nombreux chemins bordés de murets en pierre sèche, témoins des paysages originels.

Nés de la créativité et de la patience des populations locales, les murets des chemins ont comme caractéristiques communes l’utilisation habile au cours des siècles des matériaux trouvés sur place, selon des modes d’appareillages très anciens.

Dans l’organisation de l’espace rural, les chemins avaient un rôle essentiel dans le découpage des parcelles et dans les modes de circulation des animaux et des hommes entre les villages et les zones de pacages.

Le territoire de la vallée de la Sianne possède toujours un important réseau de chemins ancestraux dont certains sont issus de la période de peuplement de la région.

GRANDS CHANTIERS
Les routes du XXème siècle
Les routes du XXème siècle

Dans la première partie du XXème siècle, d’anciens chemins de liaison ont bénéficié d’aménagements modernes pour faciliter les communications. Malgré l’apparition de moyens mécaniques, une main d’oeuvre issue des hameaux environnants était importante.

La départementale du fond de vallée n’a pratiquement pas suivi les vieux chemins. On l’a créée de toute pièce sur la rive gauche de la Sianne.


D’abord élargis et empierrés, quelques chemins de liaisons entre les hameaux et le bourg ont été goudronnés dans les années 50 et 60.

REMEMBREMENT
Nouveaux chemins, nouveaux paysages
Nouveaux chemins, nouveaux paysages

Les anciens chemins étaient suffisamment larges pour le passage des chars à boeufs. La modification des pratiques agricoles, les nouveaux engins d’exploitation ont transformé les besoins de communication. Les anciens chemins sont devenus inadaptés et sont désormais voués à l’enbrousaillement. Un exemple sur le Plateau de la Bousseloeuf (Auriac-l’Eglise).

La commune d’Auriac-l’Eglise n’a pas bénéficié d’un remembrement systématique, mais des séries d’échanges ont été pratiqués notamment sur le plateau de la Bousseloeuf. A la suite de cette opération rendue nécessaire par la modernisation, de nouveaux chemins ont vu le jour. Les anciens chemins d’exploitations avaient la particularité de s’insérer étroitement dans les méandres du parcellaire.

Aujourd’hui, l’élargissement et la masse des outils agricoles mécaniques, principalement les tracteurs, et la modification des pratiques agricoles, ont rendu la fréquentation difficile des anciens chemins d’exploitations.
Partout où les terres ont été remembrées ou rassemblées, de nouveaux chemins, plus larges et rigoureusement rectilignes ont fait leur apparition, contribuant à une nette transformation du paysage. C’est le cas sur le plateau de la Bousseloeuf notamment où désormais deux types de chemins, anciens et nouveaux se côtoient sur le même territoire.Les temps anciens et les temps nouveaux se lisent dans le paysage.


LES DEUX VALLEES
Au col du Bucheron qui surplombe Blesle
Au col du Bucheron qui surplombe Blesle

La Croix du Bucheron est implantée au carrefour des chemins venant de Blesle (vallée de la Voireuse), du Montignat, de Terret (vallée de la Sianne). C’est un lieu de promenade fréquenté offrant un panorama apprécié sur l’ensemble de la ville de Blesle d’un côté, et la fin de la vallée de la Sianne de l’autre.

Sur ce lieu ou est placée une croix sur un imposant socle, accessible après une courte mais raide montée, on peut rencontrer des randonneurs à pieds ou à cheval, en vélocross, des amateurs d’ornithologie venant observer des rapaces aux jumelles, des familles avec leurs enfants. Déjà des cartes postales du début du 20ème siècle utilisaient ce site comme point de vue.

La tradition locale veut que les émigrants saisonniers qui partaient de Bousselargues, et parfois de Blesle vers Bordeaux pour y effectuer des travaux de ramonage durant l’hiver, soient partis par le chemin du Bucheron. Arrivés vers la croix, ils se retournaient alors et "se demandaient s’il ne serait pas trop long d’attendre jusqu’au printemps suivant pour revoir son village ». Cette anecdote, entendue à plusieurs reprises, fait du col du Bucheron, à cheval entre les deux vallées, un point limite au-delà duquel on ne voit plus le village

Cette notion de passage attachée au lieu se retrouve dans une légende rapportée par des vieilles personnes de Blesle Elisabeth Segret : la délivrance de l’âme du "prêtre-fantôme de Notre-Dame de la Chagne", (chapelle visible de la croix du bucheron) est matérialisée dans ce récit par la naissance au col du Bucheron d’une énorme étoile filante qui zébra le ciel et disparut.

Site d’observation, carrefour de chemins, lieu de rendez-vous de générations d’adolescents, le col du Bucheron est un point-frontière, au-delà duquel on passe "ailleurs". Faut-il s’étonner alors que le lotissement de la Bessière construit vers 1970, séparé de Blesle par le col du Bucheron, soit défini comme n’étant "pas le même pays", bien qu’étant aménagé sur des terrains appartenant au finage.
De même on peut alors comprendre, qu’après avoir été reportés maintes et maintes fois, le projet de liaison piétonne du bourg de Blesle à la Bessière par le Bucheron ait été abandonné au profit d’un itinéraire beaucoup plus long mais circulant en fond de vallée et assurant une certaine "continuité urbaine".

-----------

Sources : extrait de l’étude de l’Inventaire Général en Auvergne par Bruno Ythier (1995) Inventaire des terrasses du canton de Blesle en Haute-Loire

PATRIMOINE

L’eau

La Sianne, notre rivière

Cascades : la magie de l’eau

Mémoire d’eau

Les abreuvoirs

Les sources ferrugineuses

Les puits

Les moulins de la vallée de la Sianne

Les ponts de pierre

Les passages à gué

Les passerelles primitives sur la Sianne

Les lavoirs du XXème siècle

Les meules des moulins

Les moulins hydrauliques

Les moulins à réservoir

Les moulins de communautés villageoises

L’irrigation le long de la Sianne

Les fontaines

Les milieux humides

Les retenues à travers la Sianne

Le pays

Les gens

Le plateau du Cézallier

Sucs et volcans

Routes et chemins

Des sites et des légendes

La faune

La flore

Sites d’intérêt européen

La vallée de la Sianne en Haute-Auvergne

Toponymie

Les grottes

Roches et rochers

Les communes et leurs villages

Mobilier et art populaire

Les Activités

La production du miel

Les charbonnières

L’estive sur le Cézallier Cantalien

Les mines

Traditions culinaires

Objets et machines

Activités traditionnelles

Les Palhàs

Vie agricole : le temps des moissons (3)

Le ferrage des animaux

Les fours à chaux

L’élevage du mouton

La vie scolaire

Vie agricole : le travail (1)

Les prés-vergers

Le portage

Les activités itinérantes

L’usage du feu dans la maison traditionnelle

L’eau dans la salle commune

Le temps du couchage

Ranger et conserver

La conscription

Production laitière

Modes de vie

Manger en commun

Vie agricole : témoignages (4)

Vie agricole : outils et techniques (2)

Le Bâti

Les maisons de bergers

Les abris à colombinés

Les fermes traditionnelles

Les châteaux

Les maisons fortes

Les maisons d’écoles

Les abris vernaculaires

Les symboles sur le bâti ancien

Les fours à pain communaux

Burons du Cézallier oriental

Les petits bâtiments d’élevage

Les toitures du Cézallier cantalien

Les murets en pierre sèche

Les sols en pierre

Les fours à pain privatifs

Maisons paysannes du Cézallier

L’habitat protohistorique

Le Sacré

La Résistance (39-45)

Les églises

Les chapelles

Les retables

Cloches et clochers

Les pèlerinages à Laurie et au Bru de Charmensac

Les vitraux religieux

Les Tumulus

Les cimetières communaux

Les monuments aux morts

Objets du culte catholique

La statuaire des églises

Les bannières
de procession

Les oratoires

Les vêtements liturgiques

L’imagerie médiévale religieuse

Les objets de piété

Des pratiques religieuses collectives

Les autels en marbre blanc

Les reliquaires