• DESTINATION

    Le Cézallier, la nature, les grands espaces...

    Le Cézallier, paradis des formes et des couleurs...un territoire unique en France, fabuleusement attirant. A découvrir en toute saison.

  • HEBERGEMENT TOURISTIQUE

    Ouverture d’un nouveau gîte municipal à Auriac-l’Eglise

    Entièrement rénové et aménagée l’ancienne école située au centre du bourg d’Auriac-l’Eglise offre désormais un lieu d’hébergement familial et modulable de qualité (...)

  • REMPART MAGIQUE

    Le fer écorché

    De rares maisons de Haute-Auvergne arborent encore des nœuds de sorcières (deux C accolés dos à dos). Ces pièces de fer dont les aspérités sont pointées vers l’extérieur, protégeaient (...)

  • RESSOURCE LOCALE

    Les abreuvoirs en bois

    Les traditionnels abreuvoirs en bois étaient creusés dans un tronc d’arbre (hêtre). Ces abreuvoir travaillés à l’herminette par les paysans ont quasiment disparu de notre région. (...)

  • LE TEMPS DES BIDONS DE LAIT

    Avec l’âne en route vers la laiterie

    C’est l’établissement des premières laiteries dans le Cézallier dès la fin du 19ème siècle qui a incité les petites fermes à se pourvoir d’un âne. A la belle saison, comme la (...)

  • BON POUR LE SERVICE

    La "classe" et le rituel des conscrits

    Les jeunes hommes ayant atteint 20 ans dans l’année écoulée devaient se faire recenser à la mairie. Au printemps suivant ils étaient convoqués au chef-lieu de Canton (Massiac ou Allanche) (...)

  • ASSEMBLEE GENERALE 2023

    Rapport d’activités 2022

    Après la pandémie qui a fortement bousculé la vie associative, les activités de notre association ont retrouvé leur rythme habituel en 2022 avec des rencontres et des découvertes passionnantes (...)

  • CHANTIER PATRIMONIAL

    Appel aux dons pour la restauration du beffroi de la Mairie d’Allanche

    Le beffroi de la mairie d’Allanche, l’un des éléments de l’ancien château élevé au centre de la ville présentait depuis plusieurs années d’importants désordres (...)

  • CHANTIER PATRIMONIAL

    La tour de Colombine va être restaurée

    Rachetée par la municipalité de Molèdes, la tour carrée médiévale de Colombine va faire l’objet d’études historiques, de restaurations et de valorisation (...)

  • CONFERENCE INTERACTIVE

    La bourrée dans tous ses états s’invite à Laurie le 26 octobre 2022

    Pour un nouveau regard sur la bourrée, patrimoine immatériel emblématique, notamment de la Haute-Auvergne, l’Association Intercommunale Cézallier Vallée de la Sianne organise mercredi 26 (...)


Patrimoine Le Sacré
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Les chapelles

FEYDIT/ALLANCHE
Chapelle Saint-Julien de Chanet
Chapelle Saint-Julien de Chanet

La chapelle Saint-Julien de Chanet (Feydit/Allanche) est étrangement solitaire, égarée dans les herbages au bord d’un plateau balayé par le vent, à 1100 mètres d’altitude, au-dessus de la Vallée de la Sianne. Un petit bijou au milieu de nul part.

La chapelle et son mur de l’ancien cimetière

Cette église somnole dans le silence des hauteurs, à plus d’un kilomètre du hameau de Chastres, à l’extrémité d’un chemin rocailleux sans issue.

Selon le Dictionnaire statistique du Cantal (1869), l’église aurait été consacrée en 924, sous le titre de Saint-julien. Elle relevait de l’Abbaye de Blesle.

L’église est orientée du nord-est au sud-ouest. Au XIe siècle, qui est l’époque probable de la construction actuelle, elle comportait seulement une nef a deux travées et une abside en hémicycle. Au XVe ou au XVIe siècle, une chapelle furent ajoutés au nord tandis qu’au midi une chapelle et un porche s’accolaient à toute la longueur de la nef.

Le porche est d’une conception insolite dans le Cantal. Deux bancs de pierre règnent sur les cotés. Au fond du porche, la porte en arc fortement brisé est ornée de quatre archivoltes.

L’église de Chanet a été abandonnée à son sort depuis 1842. La dernière inhumation a eu lieu en 1953. Elle n’a survécu sous un dur climat, que grâce à son système de couverture, qui est celui des burons de la montagne. Toute pièce de bois est exclue. Les voûtes sont constituées par un assemblage de pierres plates verticalement disposées qui travaillent comme des claveaux. Sur leurs reins, de la terre glaise a été foulée, et ce lit imperméable porte directement la toiture, de lourdes et larges lauzes. 

La souplesse de la toiture lui a permis de porter chaque hiver des tonnes de neige et de suivre sans se disloquer les mouvements du gel. Basse et longue sous sa toiture aplatie, l’église s’efface ainsi pour résister aux coups de l’hiver. 


CHARMENSAC
Chapelle Saint-Jacques du Bru
Chapelle Saint-Jacques du Bru

La chapelle Saint Jacques au hameau du Bru, sur la commune de Charmensac, est située sur le bord de la route Massiac-Allanche au centre du village à 1073 mètres d’altitude. De l’édifice érigé en 1389 il ne reste rien, si ce n’est qu’une partie d’un magnifique retable polychrome dans lequel figurent Saint-Jacques et Sainte-Anne.

La chapelle actuelle, un vaste salle rectangulaire, a remplacé en 1831 le bâtiment primitif qui tombait en ruines. La dernière restauration de la chapelle remonte à 1963. Les fenêtres ont été remplacées en 2008.

On doit la fondation de la chapelle au voeu du puissant seigneur Jacques de Mercoeur qui combattait les hordes anglaises dans la région. Etant sur le point d’être écrasé il demanda, selon la tradition, l’intercession de Saint-Jacques.

Le 25 Juillet, fête de la Saint- Jacques, il gagna la bataille non loin du Bru. Sur les lieux-mêmes, il fit construire une chapelle en l’honneur du saint protecteur.

Depuis cette époque, on honore aussi à la chapelle du Bru Sainte-Anne, la mère de la Vierge Marie. La tradition rapporte qu’au plus fort de la bataille contre les anglais que menait son époux, Jacques de Mercoeur, Anne de la Tour d’Auvergne supplia sa patronne de rendre vainqueur l’armée de son mari. Exaucée, elle contribua à l’embellissement de la chapelle.

Voir le diaporama su le retable.

MOLEDES
Chapelle d’Escrouzet
Chapelle d’Escrouzet

Nous savons très peu de chose sur la chapelle du hameau d’Escrouzet. Selon la tradition locale, elle fut la chapelle d’une demeure seigneuriale et daterait du 17 où 18ème siècle.

La chapelle qui était dans un très mauvais état au 19ème siècle, a été restaurée grâce à l’abbé Vachès, curé de Molèdes de 1870 à 1889. Elle est dédiée à la Vierge Marie.

Deux fois par an,au mois de mai et au mois d’août,le curé de Molèdes disait une messe à la chapelle en présence des habitant du hameau. Jusqu’à ces dernières années, une messe avait toujours lieu au mois d’Août.
Selon les informations recueillies par l’abbé Rouet,en 1912,
deux versions circulaient pour expliquer l’origine des statues présentes dans la chapelle. Pour certaines personnes elles proviendraient d’une chapelle de Molompize et auraient été mises à l’abri à Escrouzet par un certain monsieur Chantefort durant la Révolution et y seraient restées depuis.
Pour d’autres, elles étaient auparavant dans la chapelle du village disparu de Gironde, dans le fond de la vallée de la Sianne, face au hameau d’Allagnon.

La cloche aurait été achetée d’occasion à Marseille par monsieur Chantefort.

L’on sait par contre avec certitude d’où vient l’autel en bois. C’est celui qui supportait la Vierge en Majesté dans l’église de Laurie, et qui a été tranféré là lors de la mise en place de l’autel en marbre en 1889.



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